Guillaume Diop Compagnon – Gratitude alors que José Martinez, directeur de la danse de l’Opéra national de Paris, prononce un discours. Le manifeste de mars 2020 « De la question raciale à l’Opéra de Paris » a été cosigné par Guillaume Diop. Le prodige devient la première personne d’ascendance africaine à recevoir le prix de l’étoile lorsqu’il le reçoit trois ans plus tard.
Ce nouveau grade lui apporte du réconfort, même s’il y a eu avant lui d’autres danseurs noirs ou métis. Quarillée, coryphée, sujet et premier danseur sont quelques-uns des titres qui peuvent être remportés lors de concours. La plus haute distinction que la direction puisse décerner à ses membres les plus remarquables est le titre d’Étoile.
Il était difficile de mettre des mots sur cette émotion vague et indéfinie. J’étais vraiment déprimé. Tout le monde rêve de devenir un danseur célèbre. Depuis notre plus jeune âge, nous travaillons vers cet objectif, incertains de son éventuelle réalisation. “Cette décision ne nous appartient pas; c’est la direction qui tranche”, a-t-il mentionné en réaction à l’événement. La vidéo devient virale sur les réseaux sociaux et certains titres se sont concentrés sur son teint.
Je n’allais pas ne rien faire et espérer un grand bruit de la part des médias. Comme il l’admet : “La vérité est que je suis le premier danseur superstar noir”, mais il n’est pas sûr de son rôle dans cela. Tout d’abord, je suis vraiment content qu’il arrive ; il est nécessaire. Il me reste un souvenir flou de ma jeunesse. Cela a dû être réconfortant de savoir que l’opéra avait une danseuse métisse. À mon avis, l’importance du modèle est sous-estimée.
La famille de Guillaume Diop est totalement dépourvue de danseurs. À l’exception de sa sœur aînée, qui assistait autrefois à un cours de danse moderne une fois par semaine et qui y participe désormais régulièrement. C’est là qu’il se familiarise pour la première fois avec le rythme. lui est déterminé à s’y inscrire également, et sa mère et lui devraient lui rendre visite pour une leçon.
Son fils, âgé de quatre ans, a “bénit” les bases que constitue la danse et elle a donné son accord. J’ai trouvé un moyen de m’exprimer librement en dansant. En me remémorant mon enfance, j’imagine un enfant timide et agité qui courait comme un fou. La plupart du temps, j’ai agi par impulsion. Son professeur suggère à ses parents de l’inscrire à un programme de musique classique au conservatoire du 18e arrondissement de Paris, même s’il n’a que huit ans.
La famille Diop soutient depuis longtemps les arts du spectacle, notamment la danse. Son père l’inscrit dans un programme qui complète sa carrière sportive car il méprise l’idée que son fils aille en prison. Il est en couple avec une Sénégalaise francophone. “Ce sont surtout les femmes de ma famille qui dansent”, a-t-il souligné lors des festivités sénégalaises.
Quand ils étaient plus jeunes, mon père et mon oncle jouaient souvent dehors la nuit tombée. Ce genre de personne célèbre participe à des concours, etc. Le fait que le père de Guillaume semblait encore « très inquiet » quant au choix de son fils de travailler dans ce domaine contredit ce souvenir.
Un vieil adage disait quelque chose comme : « Ce n’est pas un travail pour les garçons », et ce sentiment s’appliquait doublement à un jeune chien. Lorsque sa mère utilisait le mot « sérieux », elle savait qu’elle était critiquée. Je devrais écouter mon cœur puisque c’était ma vocation, a-t-elle dit. Après tout, ils étaient des étrangers dans un pays étranger sans les procédures nécessaires en place, il était donc compréhensible qu’il ait fallu un certain temps pour que cela devienne clair.
Les mezzosopranos apparaissent rarement sur scène. Si l’opéra comptait autrefois des distributions plus diversifiées, le jeune homme constate que ce n’est plus le cas. Il a co-écrit une déclaration sur la diversité peu après la naissance du mouvement Black Lives Matter en réponse au meurtre de l’Américain George Floyd, et elle a naturellement abordé le sujet.
Je n’ai vu aucun danseur qui me ressemblait lorsqu’il y avait des images de danseurs. Je ne peux pas dire avec certitude si mon expérience a été bénéfique ou si elle a manqué de quoi que ce soit. Je suis fortement en désaccord! D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais essayé de danser comme quelqu’un d’autre.
Son teint incite déjà les gens à le juger avant même qu’il ne mette les pieds dans un studio de danse. Par exemple, il se souvient avoir pensé : « On me disait que je ne retournerai pas à l’Opéra justement parce que j’étais noir ». Parce que ses pieds plats et ses grosses fesses étaient la cible des critiques de ses pairs et de ses instructeurs, il a décidé de le faire.
C’est pour cette raison que j’ai persisté. Si je me disais : « Je vais vous montrer que je peux y arriver », j’aurais plus de chances de réussir. Mais tout au long de son adolescence, il traverse des montagnes russes d’émotions, a soif de choses et doute de lui-même. “Est-ce que moi, avec ma couleur de peau, je peux être crédible en tant que prince ?”
Il trouve la réponse lors d’un voyage outre-Atlantique en dansant avec la compagnie de danse Alvin Ailey à New York, composée majoritairement d’Afro-Américains. Cela m’a beaucoup aidé de passer du temps avec des gens qui partageaient mes opinions. C’était un élément majeur de mon projet d’assister à des représentations d’opéra et de me former à une carrière de ballet classique.
J’allais refuser de m’autocensurer après mon massage. Dans une certaine mesure, cela me définit et m’aide à me démarquer de la foule. Chanteurs de l’Opéra Parisien 30 mars 2023—Hannah O’Neill, Marc Moreau et Gauthier Diop. que Sipa, JDD et Éric Dessons ont imaginé, Les Stars de l’Opéra de Paris — Marc Moreau, Hannah O’Neill et Guillaume Diop — 30 mars 2023. Les droits d’auteur appartiennent à Éric Dessons/JDD/Sipa.
Lors de leurs visites aux hommes au Sénégal, lui et sa famille s’abstiennent de discuter de ses activités extrascolaires. Mais c’était vrai jusqu’à récemment : la grand-mère crie : “Tu passes à la télévision, c’est fou !” quand elle voit son petit-fils se présenter aux élections. Il continue : “Je pouvais sentir l’excitation dans sa voix ; elle comprend que ce que je vois est quelque chose de grand et d’important.” Il y a une pointe de douleur dans sa voix.
D’autres victoires en concours l’auraient mis en lice pour un poste dans la compagnie d’opéra, où il pourrait être considéré pour le rôle d’étoile. Romance, Don Quichotte, Le Bayader, Le Lac des cygnes et bien d’autres productions le mettent en vedette dans des rôles principaux, alors qu’il n’est qu’un remplaçant officiel.
Selon le jeune homme, “Quand on est remplaçant, on a très peu de temps pour se préparer et on travaille en parallèle les mouvements d’ensemble du ballet.” Mais il sait qu’être nommé signifie plus de travail, plus de pression, et qu’il doit être un modèle au travail. Dans le prochain opéra Le Chant du compagnon errant de Maurice Béjart, il incarnera le rôle du chanteur bleu solitaire.
Le personnage rouge est un autre soliste qui jouera ce rôle, et moi, je joue le rôle d’un adolescent innocent qui cherche un sauveur. Peut-être que cette danse, qui symbolise la croissance, est le catalyseur dont il a besoin pour occuper le devant de la scène. A la cour du grand monarque.
Il devient le premier danseur étoile noir du Ballet de l’Opéra de Paris à l’âge de 23 ans, consolidant ainsi sa place dans l’histoire. De plus, il a collaboré à un manifeste visant à mettre en lumière les inégalités raciales au sein de la prestigieuse université. Il a récolté 643 500 francs pour des initiatives au Togo au Bal de la Croix-Rouge à Genève le 30 septembre avec une danse sensée, attachée et humble.
Guillaume Diop, fils cadet de parents sénégalais et français, a découvert et adoré la danse en aidant au cours de danse de sa sœur aînée Juliette lorsqu’il avait quatre ans. En grandissant, j’étais une enfant timide. Depuis plusieurs années, ce débouché créatif est mon premier choix pour m’exprimer. La nomination pour le ring des étoiles à Séoul en mars dernier l’a pris de court et a déclenché des émotions intenses qu’il n’avait jamais ressenties auparavant. Bruno, Ludwig, Braun, Bruno G.
Selon Guillaume Diop, “J’étais très timide”, c’est-à-dire qu’il avait du mal à s’exprimer et à rétablir la confiance nécessaire au retour dans l’école de sa mère. Ma sœur et moi sommes très proches ; il n’est pas toujours nécessaire de parler pour se comprendre. Bavarder inutilement dès que je mettais les pieds dans une salle de classe n’était pas mon idée d’un bon moment.
Je savais juste que la danse serait l’exutoire idéal pour toute l’énergie refoulée et l’expression physique que je transportais. Tout le temps, je portais la bougeotte. “Rassurez-vous, il y a une osmose parfaite entre elle et moi”, a déclaré Steve Guerdat. A Étonnamment, vous semblez plutôt calme. Pour moi, c’est la meilleure façon de me faire connaître. Peu importe ce que je ressens – heureux, triste ou confus – créer de l’art m’aide à le traiter.
A Oh, je suis elle. Le comportement d’imitation de ma sœur aînée Juliette me faisait aussi envie. Un jour, avec ma mère, nous sommes allés à un cours de danse. Je t’ai déjà dit que je voulais le faire le jour même. Vous commencez votre formation de ballet à l’Opéra National de Paris à l’âge de douze ans. C’est dans le magnifique Palais Garnier que vous entrez. Alors, à quoi vous attendiez-vous ?
Néanmoins, je ne l’aurais jamais imaginé. Écrire « Je veux être danseur à l’Opéra » sur mon CV n’a jamais été mon intention. Animée par l’amour, j’aspirais à danser davantage et à adhérer aux meilleurs enseignements. L’adresse était correcte. Entre quinze et seize ans, j’ai eu une révélation sur ce que signifiait être capable de jouer tous les rôles principaux du répertoire, ainsi que de raconter des histoires, de danser et de jouer.
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